A l’occasion de la sortie du dernier numero d’Imane Magazine, « Convertis, les mille couleurs de l’islam », Nûr nous offre un joli texte poétique sur l’importance de l’islam dans sa vie et le rôle que la religion a eu dans son équilibre.
prosternation

L’Islam, tu n’es pas palpable et tu es pourtant ce qu’il y a de plus précieux.

Tel un régisseur, un cadre et un tuteur, tu as amené de l’ordre et ce socle d’équilibre dans ma vie décousue et dépourvue de piété.

Tu es celui qui m’a réconcilié avec mes contradictions et ces angoisses qui demeuraient inexpliquées.

Tu t’es immiscé petit à petit dans mon coeur, dans mon âme, dans mes pensées, dans mon corps et dans mes actes, tel un chamboulement qui m’a changé et pour lequel je ne peux que Le remercier.

Et quels plus beaux déchaînements de flots que ceux de Ses Louanges échouant dans un coeur cherchant à se purifier et à se sentir aimé.

L’Islam m’a permis d’avoir ce regard plus compatissant sur moi-même et sur mes erreurs passées et présentes, quel qu’en soit le degré.

Il ouvre notre coeur jusqu’à nous permettre de voir même dans le mal les bienfaits auxquels Al Karim nous appelle.

Il remet au centre de notre vie une pleine conscience sur nous-mêmes et tout ce qui nous environne.

N’avons nous pas un cerveau pour devoir méditer, réfléchir étant ainsi un des moyens de nous améliorer ?

Oh belle Soumission, tu nous permets de ressentir cet amour si fort et dépourvu de tout sauf de Toi envers des personnes que parfois nous ne connaissons même pas, tu relies nos coeurs et tu les scelles si généreusement.

Oh Islam, même si toutes les créatures humaines me crachaient dessus, me rabaissaient, j’ai su comprendre grâce à toi, que Mon Créateur Lui m’aimait, et qu’Il voyait en moi mes capacités, mes qualités.

Aujourd’hui tu es le moteur de ma vie et tu me permets de relativiser ce pour quoi tout mortel incroyant se sentirait meurtri.

Tu amènes de la gaité, de l’espoir et n’est-ce pas le plus beau cadeau que celui de nous permettre de L’adorer ?

Tu agis sur mes pensées, m’aidant à les maîtriser, à les cadrer, à les purifier.

Tu t’instaures dans mes réactions tel un catalyseur face à toute agressivité intérieure et environnante, tu m’aides à écraser les fragments noirs de ma personnalité.

Dans les actes, tu es celui , toi magnifique présent, qui conditionne ces derniers, comment les pervertir lorsque tu es à chaque seconde présent dans cette conscience Divine ?

Tout est à présent tourné vers Toi afin de se détourner au plus des futilités.

Tu agis tel un apaisant sur mon caractère si trouble parfois, tu l’aides à mûrir, à le bonifier.

Mes paroles sont plus mesurées, davantage consciente de l’impact de chacune de celles-ci.

Face aux joies, je Te remercie, face aux peines, je veux Te Glorifier sincèrement, car je sais que Tu m’aimes, que tu ne m’éprouves que pour m’assainir et que je saisisse l’anse de Tes Bienfaits.

Tu es celui qui permet de prendre du recul, de la légèreté sur tout sauf sur Toi Mon Créateur, et pour cela je te remercie de m’avoir permis ainsi qu’à tant d’autres de mes soeurs de nous avoir remis sur le chemin de nous-mêmes, notre Fitra, notre Essentiel.

Tu m’as appris à me connaître et à m’aimer, à travers moi et Toi, et non plus seulement au travers du regard souvent inquisiteur d’autres âmes esseulées.

Oh Mon Seigneur, ne nous prive pas de ce généreux présent qu’est L’Islam! Aide nous à l’entretenir et porter haut dans nos coeurs l’étendard de sa valeur !

Nûr