Article écrit par Nûr
Les angoisses, quelles qu’elles soient, sont toujours une palette d’émotions sur laquelle il est difficile pour nos enfants de mettre des mots mais qui peuvent pourtant mettre en grande souffrance psychologique et les « bloquer » dans leur vie quotidienne, d’un point de vue scolaire et dans la vie en général. Nous, parents, responsables de leur bien-être et de leur bon développement – tels les tuteurs d’un jeune arbre qui vont le cadrer, l’entourer afin de bien pousser – nous avons fort à faire afin de les apaiser et que ces angoisses soient rapidement entérinées, conseils :
L’estime de soi-même est essentielle et peut se trouver affectée chez un enfant angoissé, pour la rétablir, nous devons donc :
• Ne jamais le dénigrer et/ou le comparer que ce soit aux frères, aux sœurs, copains de classe, famille ou autre, c’est tout à fait anti-éducatif et très dévalorisant.
• Ne pas reporter nos propres angoisses sur lui, les enfants absorbent tout, le positif comme le négatif…
• Créer un climat à la maison favorable, gare par exemple aux sujets de discussions d’adultes, évoqués devant les enfants, qui sont inappropriés pour eux.
• Lui donner beaucoup d’amour, d’affection, le rassurer, le valoriser sur ses points forts et travailler sur les points à améliorer, notamment scolaires, sans exercer de pression psychologique.
• Trouver les sujets les plus plaisants chez lui, ce qui l’anime le plus, et en faire un ou des boosters.
• Lui faire faire une activité sportive afin qu’il prenne confiance en lui, en son corps et en ses capacités.
Concernant les angoisses notamment liées à la scolarité :
• Pour un bon épanouissement scolaire, l’enfant doit avoir un environnement familial attentif sans « obsession » de la note pour autant !
• Il faut créer un dialogue, une relation de confiance avec votre enfant, toujours l’encourager pour le stimuler, et lui montrer que l’on suit de près ce qu’il fait, s’investir, sans faire sentir que l’on attend trop de lui (pression négative angoissante)
• En cas de mauvaise note par exemple, relativiser et ne pas l’assaillir de questions comme « comment ça se fait ? », « pourquoi ? » etc. Ça ne donnera pas le résultat attendu.
• Nous devons aider notre enfant à s’organiser pour qu’il acquière de bonnes habitudes de travail.
• En cas d’impossibilité, par manque de compétences, pour aider notre enfant dans son suivi scolaire, sachez que les CAF accompagnent la vie scolaire de nos enfants à l’aide de centres sociaux, associations et municipalités qui proposent gratuitement des temps d’aides aux devoirs. Tout le monde y a accès de façon gratuite sur simple inscription, il suffit de se rapprocher de votre CAF pour obtenir les informations nécessaires.
Enfin, terminons par le conseil le plus important, celui d’inculquer oralement et par l’exemple à votre enfant qu’il n’a pas à être angoissé car il ne doit pas faire pour les « autres » (enseignants, camarades etc.) mais pour lui-même, pour s’accomplir. Il ne doit pas oublier qu’Allah l’aime, et qu’il n’est jamais seul, al Karim est toujours à ses côtés pour l’accompagner et l’apaiser. Nous devons apprendre à nos enfants dès le plus jeune âge à s’en remettre totalement à Allah et à faire spontanément des invocations en toutes occasions. Ainsi lorsqu’il aura l’intime conscience que la réussite scolaire et le succès en général viennent de Lui, cela sera un très grand facteur d’adoucissement de ses angoisses Inshâ Allâh.
Conseil de maman !
Je vous recommande un super livre que je lis souvent à mon fils. Peut convenir pour enfants entre 2 ans et bien après (plus de 6 ans). Les graphismes (ndlr visages représentés) et textes sont très bien faits et l’ouvrage apaise l’enfant à travers ses angoisses du noir et d’être seul. Ce livre met la lumière sur l’importance des douas, le fait qu’Allâh est toujours avec eux, etc. => « Mes douas du soir », Collection Petite Mosquée, éditions Tawhid Jeunesse
naima oumhleuleuch
Salam alaykoum, il faut aussi inciter les enfants a nous parler, a communiquer sans avoir peur que notre regard sur eux change (certains ont peur que leurs parents pensent qu’ils sont faibles par exemple). Je me souviens qu’au lycée, mon prof de philo nous disait souvent que si on avait personne a qui se confier, et bien il fallait se parler a soi même, par exemple en mettant des mots sur nos maux, en écrivant nos peines, nos angoisses, nos craintes… pour avoir essayé cette méthode ça m’a pas mal aidé, car en relisant qqs jours plus tard ça m’a permit de prendre du recul et aussi de relativiser. Mais il faut déchirer les écrits une fois relus car sa peut aussi avoir l’effet inverse. Bon c’est une méthode destinée plutôt aux ados mais, mais on peut aussi l’adapter en forme de dessin pour les plus petits, wallahou a3lam. Ps : j’ai trouvé le mouton
Meryem de Candine
Salam aleikoum,
Barak Allah oufik pour tous ces précieux conseils, oui la communication est essentielle avec nos enfants, ne les laissons jamais s’enfermer dans le silence, c’est très important. Savoir leur parler et les écouter.
1soeur
sen remetre à Allah est le meilleur conseil pendant langoisse pourquoi pas lire le coran ou lecouter. » nest ce pas à l’evocation d’Allah que le coeur s’apaise? » ou aller en priere qui a des effets tres apaisant ud fait de la concentration et meditation qui accompagne. Allah nous donne deja pas mal d’outil en ces2 moyens sans oublier les duas