C’est environ aux alentours de 18 mois que votre enfant aura les capacités physiologiques pour commencer à apprendre la propreté. Mais attention, point de règle en la matière ! La propreté est un cheminement plus ou moins long selon l’enfant, il n’y a donc aucune raison de le presser ni de vous inquiéter s’il n’est pas prêt. C’est un processus absolument naturel que votre enfant acquerra progressivement si vous respectez son rythme et savez décoder les signaux.

Reconnaître les signes

• Il sait monter les escaliers

• Il est gêné par ses besoins dans sa couche et vous fait savoir quand il est sale

• Il commence à verbaliser son envie d’aller à selle ou d’uriner (« pipi », « caca ») ou le montrer gestuellement (toucher sa couche, trépigner, se cacher pour certains)

• Il commence à aimer les jeux d’imitation et sera certainement plus réceptif pour aller aux toilettes, pour faire « comme les grands ».

Que faire ?

Proposez-lui le pot mais n’en faites pas un sujet de tension ! Ne le forcez pas s’il n’a pas envie. Si vous sentez qu’il est récalcitrant, attendez un peu et proposez-lui ultérieurement.

Ne faites pas du pot un jeu et mettez-lui dans un endroit intime afin de lui inculquer progressivement la pudeur et le droit au respect de son corps (vous n’aimeriez pas faire vos besoins en public, le pot de votre enfant n’a donc rien n’a rien à faire au milieu du salon !)

La propreté ne doit pas devenir un sujet de chantage (« si tu fais pipi dans le pot je te donnerais un chocolat », etc.) ou de dispute (ne le grondez pas s’il a un « accident », c’est le meilleur moyen de le bloquer). S’il est important de le féliciter et de lui dire que vous êtes fiers de lui lorsqu’il fait dans le pot, n’en faites pas non plus des tonnes ! Et a contrario, s’il ne veut pas ou qu’il n’a pas réussi à faire dans le pot ou les toilettes, ayez un discours positif en lui disant que ce n’est pas grave, que vous savez qu’il en est capable, et qu’il y arrivera la prochaine fois.

Et l’école dans tout ça ?

La société est ainsi faite que dès le plus jeune, il y a des normes à respecter et la rentrée en petite section de maternelle est la première échéance à laquelle sont soumis nos bambins ! Ainsi, atteint l’âge fatidique de 3 ans (et même avant parfois) une ribambelle de parents se rongent les sangs l’été précédant le début de l’année scolaire. Notre conseil sera : PAS DE PANIQUE ! Expliquez tout d’abord à votre enfant que son entrée à l’école est conditionnée par l’enlèvement de la couche (argument incitatif s’il a envie d’y aller). Ensuite, ne le brusquez pas ! S’il n’est pas encore propre en septembre, repousser son entrée jusqu’aux vacances de Toussaint suffira souvent à lui donner la maturité nécessaire. Par ailleurs, soyez progressifs : commencez par le mettre le matin par exemple et conservez les siestes à la maison (dans la mesure du possible en fonction du mode de garde).

Bon à savoir : on ne parle d’énurésie (ou de pipi au lit) qu’à partir de 5 ans, voire 6 ans ! Avant cet âge, les sphincters qui contrôlent la vessie ne sont pas complètement matures. Donc inutile de stresser ! [1]

Communication, respect, confiance et amour pour une acquisition de la propreté sereine. Par ailleurs quelques outils peuvent permettre de faciliter ce cap pour votre enfant : pour certains le pot, pour d’autres le réducteur de toilettes ou encore les couches-culottes seront des outils adaptés. Observez votre enfant et aidez-le dans ce nouvel apprentissage.