Didier Bizet est un photographe qui voyage au gré de ses questionnements. Il souhaite mettre en image l’écart entre notre société occidentale et les « autres mondes » que l’on ne connait pas et qu’on ne comprend pas.
Sommaire
Les photos
« Je me suis intéressé à la Palestine il y a quelques mois et je suis parti quelques semaines à Ramallah ainsi qu’à Hebron, Jericho, Naplouse pour y faire des portraits. Je voulais tout d’abord aller à la rencontre des Palestiniens pour essayer de comprendre leur quotidien. Ce travail est un travail personnel, il me semblait important de me rendre en Palestine. C’est là-bas que l’on comprend les choses, moins ici dans notre quotidien confortable. J’ai voulu traduire à ma manière la vie des gens, je ne suis pas journaliste, je ne voulais donc pas rentrer dans le sujet du conflit. »
Ses photos de Palestine montrent tout simplement la vie. En parallèle de la guerre et de ses situations d’une exceptionnelle violence, on découvre ici la vie ordinaire avec des photos en vis-avis pour montrer les corrélations et les contradictions. En légende des différents portraits, on retrouve d’ailleurs pour chacun de ces êtres et de ces instants capturés ce qu’est « leur vie ordinaire ». Voici quelques images issues de la galerie consacrée à la Palestine, « An (almost) ordinary life ».
« Ma vie ordinaire est de croire qu’un jour mes droits seront respectés. »
Khaled vit à KufrAqab.
« L’ordinaire serait de garder nos champs »
Un commerçant à Ramallah.
« Rencontrer Allah la nuit est à la fois extraordinaire et ordinaire »
Said vit à Ramallah
« Ma vie ordinaire est le sourire de ma petite voisine »
Ils vivent tous les deux à Hébron
En projet
Ce qui m’intéresse c’est de savoir, de comprendre, mais pas forcément juger. Connaitre ceux qui sont différents, c’est comprendre pourquoi nous sommes différents. Je vais me rendre à Sarajevo faire des portraits d’amis, de voisins, des voisins ordinaires, des voisins musulmans et orthodoxes, des voisins chrétiens et musulmans et pourtant amis. Les sociétés qui vont mal sont dues aux politiques et non aux populations, c’est le cas de la Bosnie. Les dictatures ou pays de dictatures modérées m’intéressent, car je ne comprends pas ces systèmes, ce sont des échecs, et ils existent depuis toujours. »
Pour aller plus loin
Il y a quelques mois, nous avions découvert ensemble d’autres portraits pris par Barakacity, les visages de l’innocence en Palestine : celles d’enfants comme les nôtres mais avec déjà cette gravité empreinte dans des regards qui en ont trop vu…
=> Enfants de Gaza : reportage photo
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zarafa
Leurs problèmes et aussi le tiens, depuis tant d’années que nos frères et sœur se battent pour leurs pays…la Palestine.
Se souvenir d’eux c’est montrer qu’ils existent et qu’on les soutiennent.
Que les souffrances de cette guerre s’effacent et que la paix s’installe…Amine