A l’heure où l’islam est souvent mis en opposition avec la liberté, l’épanouissement et les droits des femmes, il nous semble important de nous souvenir que cela
Hanane KARIMI nous fait le plaisir de nous proposer une saga riche et captivante durant ce mois, mais au préalable elle se raconte pour nous permettre de comprendre son parcours et les raisons de son engagement moral.
Parmi les femmes exemplaires de cette famille bénie, il en est une qui marqua particulièrement l’histoire : Nafîsa, fille de Hasan, et arrière-petite-fille de Hasan fils de ‘Ali ibn Abu Talib (radhiAllahou‘anhou) et de Fatima la fille du Prophète (salaLlahu ‘alayhi wa salam).
Aujourd’hui nous parlons de ‘Amra bint Abd al-Rahman bin Sa’d bin Zarâra al-Ansâriya radhiAllahou’anha. Son grand-père faisait partie des premiers Compagnons ansars (originaires de Médine),
Cette sahâbiya (femme compagnon) est malheureusement peu connue bien qu’elle ait contribué de manière exceptionnelle à l’histoire de l’islam. Elle accueillit au sein de son foyer et éleva comme son fils le meilleur des hommes (salallahu ‘alayhi wa salam) lorsqu’il se retrouva de nouveau orphelin après la mort de son grand-père Abd al-Mouttalib.
Dans le monde arabe, près d’une femme sur deux est analphabète. Cette réalité permet à nos détracteurs et islamophobes d’établir un lien entre illettrisme et Islam. Pourtant, la culture musulmane est de loin celle qui a le plus encouragé l’instruction des femmes.